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bien arrivée!!

contente de retrouver ma famille
contente de retrouver ma famille 

Coucou tout le monde

 

Ca y'est je suis de retour en France. Le voyage s'est trés bien passé.

 

J'ai de la chance car il ne fait pas trop froid mais ça fait bizarre quand même.

 

Je suis contente de retrouver toute ma famille et mes amis.

 

Je vais vous faire une petite liste des choses cool et des choses qui me manques:

 

Ce qui est bien:

- la pression sous la douche

- le fromage et la nourriture en générale

- la verdure

- l'air frais

- le cinéma

- la couette

- l'absence de mosquée :-)

 

ce qui est nul:

- le froid

- l'eau froide qui est vraiment trés trés froide

- les gens habillés tout en noir et qui ont l'air tout tristes

 

ce qui me manque:

- mes amis

- la nourriture (igname pilée, pate rouge et pain)

- les couleurs

- la convivialité et la bonne humeur des habitants (bonjour, bonsoir, bonne arrivée, t'as fait un peu...)

- la chaleur et le soleil

- le bruit (si si je vous jure!!)

 

Bref je pourrais en ecrire des tonnes car tout est bizarre et contradictoire: mais pour résumé, je suis trés heureuse  d'être rentrée et en même temps trés triste !!!

 

 

Abomey

ptiot à Abomey départ en vélo marché aux fétiches centre de séchage des fruits tropicaux marché aux fétiches

ptiot à Abomey
ptiot à Abomey 

Bonjour à tous

 

 

J’espère que vous allez tous bien.

 

 

Pour moi tout se passe bien. Jeudi et vendredi j’ai fait la restitution des enquêtes auprès des producteurs. C’était super. J’étais bien contente de retourner un peu en brousse.

 

 

Ce weekend, nous sommes allées avec mes copines à Abomey. Nous sommes partis le samedi matin tôt en taxi. Jusqu’à présent c’est le taxi le plus pourri que j’ai pris. C’était sympa car, il faisait, en même temps que taxi, une livraison de poisson… je ne vous raconte pas l’odeur !!

 

Mais tout s’est bien passé !!

 

 

Abomey est une petite ville, vraiment agréable à vivre. Elle est très connue car c’est de cette ville qu’est parti le royaume d’Abomey (devenu par la suite le Bénin).

 

 

Nous avons visité le musée du palais royal. Au total, 12 roi ont régné sur le royaume d’Abomey. Chacun de ces rois ont construit un palais, les uns à coté des autres. Bcp ne sont que des ruines mais deux ont été rénovés et sont devenus un musée. C’est très intéressant, et vraiment très joli (mais on a pas le droit aux photos).

 

Les deux palais sont ceux du roi Gheso (1818-1858) et du roi Glélé, fils de Ghéso (1858-1889).

 

Dans chacun des palais, il y a une cour extérieure et une cour intérieure (ou seuls les privilégiés avaient le droit de rentrer).

 

Il y a aussi les temples dans lesquels reposent les rois défunts. Tous les 5 jours (jours de marché d’Abomey), leurs descendants leur apportent à manger pour nourrir leur esprit. Seules les femmes ménopausées sont autorisées à le faire (car une femme menstruée est considérée comme impure)

 

Dans le palais du roi Glélé, il y a aussi la cour des femmes (ou des reines, je ne sais plus). Dans cette cour, il y a une grande case. On dit que lorsque que le roi est décédé, 41 de ses femmes, choisies sur 200 volontaires sont descendues dans ce ‘tombeau’ et ont pris un poison pour accompagner le roi dans la mort. Il parait qu’un couloir est creusé entre le tombeau des femmes et celui du roi.

 

 

Toutes les cases sont construites avec un mélange de sang de sept femmes ou hommes (Les chiffres : 3-7-9 et 41 sont sacrés), d’animaux, de terre, de cauris, d’eau de mer, …

 

 

Bref, c’était vraiment très intéressant. Mais je ne peux pas tout vous raconter.

 

 

Nous avons également visité le centre de séchage des fruits tropicaux. C’était très intéressant. Nous avons vu la fabrication d’ananas séché.

 

En gros :

 

-          ils les choisissent en fonction de leur maturité

 

-          les lavent

 

-          les épluchent et enlèvent les parties noires

 

-          les découpent en petit morceau

 

-          les passent à l’étuve pendant 24heures

 

-          puis les laissent un peu à l’air libre

 

-          et les emballes

 

 

 

Le dimanche, nous sommes partis voir un village fétiche en vélo !!

 

On les a loué pour la matinée, c’était génial. Je ne vous raconte pas l’état des vélos !!

 

Aucun, d’entre eux n’avait de freins. Mais c’était qd même bien pratique !!

 

On a bien rigolé.

 

Nous avons rencontré un féticheur. Il nous a expliqué quelques fétiches et des méthodes de médecine traditionnelle. Très intéressant ! Même si parfois je reste septique, c’est tout de même à voir.

 

 

Nous sommes aussi allés voir le marché aux fétiches. Ca c’est absolument indescriptible (cf photo).

 

On trouve de tout, des crânes de tous les animaux : singe, croco, bœuf, mouton…, des peaux de moutons, de croco…, des corps de chien, singe, chat…

 

Bref un truc qu’y est vraiment à voir. Je n’en reviens tjs pas !!

 

 

Voilà en gros pour les nouvelles.

 

A bientôt 

 

 

 

 

la religion au Bénin

danse, fête vodoun plage de ouidah, fête vodoun Cobas à Pendjari buffles à Pendjari gazelles à Pendjari

danse, fête vodoun
danse, fête vodoun 

Bonjour à tous,

 

 

Me revoilà après une semaine bien chargée.

 

 

Lundi, j’ai commencé mes achats. Et oui, il ne me reste que 5 semaines donc il faut que je me bouge un peu.

 

 

Mardi et mercredi : boulot ! Actuellement je suis en train de rédiger mon compte rendu d’enquête. A coté de cela, j’essaie désespérément d’écrire un article scientifique (pour tout vous avouer, je galère ).

 

Enfin, je prépare la restitution de mes entretiens auprès des agriculteurs. Celle-ci se fera la semaine prochaine.

 

(Je suis un peu déçue car normalement nous devions faire cette restitution en commun pour les deux villages participants au projet. On devait faire cela sur deux jours avec une partie bilan technique (quelles variétés de bananes plantains ils ont préféré ?), une partie restitution d’enquête et une partie « modalités de pérennisation du projet ». Mais comme pour tout projet, on arrive à la fin et donc y’a plus de sous.

 

Résultat, on ne fait que la moitié de ce qui était prévu. Et on fait une restitution dans chaque commune car il n’y a plus d’argent pour les déplacements !! Tant pis !)

 

 

Jeudi, le 10 janvier, c’était la fête du vodoun !!

 

C’est une grande fête ici car tous les béninois croient au Vodoun Je suis donc partie avec l’association d’une de mes copines (Charlène, elle est géniale) à Ouidah. Ouidah est le lieu idéal pour la fête Vodoun, c’est un des berceaux. Nous avons bien rigolé, nous étions que des filles yovos avec deux beaux gosses béninois. Le truc dommage, c’est qu’on a loupé les rituels vodouns (oui, je sais c’est bête !!)

 

Mais on a vu pleins d’autres choses, les danses des ethnies, des chants, des costumes, des restes de sacrifices. Bref, c’était pas mal.

 

Ils installent des immenses chapiteaux sur la plage, ça fait un peu énorme festival, c’est assez marrant !!

 

Mais ça, ce n’est que l’extérieur. On a entendu des trucs qui font flipper. Ils s’envoient des sortilèges de temples à d’autres, font des sacrifices bizarres…

 

Bref, encore une chouette expérience.

 

 

La religion au Bénin, c’est assez extraordinaire. « La plupart sont chrétiens le jour et animiste (vodoun) la nuit », on appelle cela le syncrétisme. C’est assez impressionnant.

 

Le christianisme est très très présent. Partout dans les maisons, on trouve des croix, des images de Marie ou de Jésus. Dans la rue, à chaque trottoir on peut actuellement acheter des calendriers ou posters représentants une scène de crèche, de crucifix ou autre…

 

Les noms des boutiques également sont très liés à la religion « librairie Notre Dame, garagiste ‘bon espoir’, coiffeur ‘la maison de dieu’, électricien ’au don de dieu’… »

 

Ils sont très pratiquants. Certains vont à la messe tous les jours. En tout cas, ils y vont au moins une fois par semaine (et la messe dure au moins 3h  ).

 

 

Il existe de nombreuses religions christianismes différentes ici, y’a les chrétiens célestes, les évangélistes, …Pour tout vous dire, je m’y perd parfois un peu !!

 

 

Il y a aussi de nombreux musulmans (je ne peux pas l’oublier, j’ai la mosquée juste en bas de chez moi J ). Ce sont généralement des nigériens ou libanais. Il y a très peu de béninois (d’origine béninoise) qui sont musulmans.

 

 

Ce qui est génial, c’est que tout le monde vie en harmonie quelques soient leurs religions. Un truc qui, dans nos pays soit disant développés, on est incapable de faire !!

 

 

Bon je vais devoir vous laisser pour aujourd’hui.

 

Je vous ai mis quelques photos du parc de Pendjari, et de la fête vodoun

 

 

Gros bisous à tous

 

 

 

bonne lecture :-)

chute de tanougou maman fière d'avoir gouté le sodabi!! dans la pirogue à Adjara une tata samba* dans une tata samba

chute de tanougou
chute de tanougou 

Bonjour à tous,

 

Nous venons vous raconter notre séjour en Afrique. Partis à 6 heures à – 6° et arrivés à 22 heures à + 26 °, le choc thermique est dur mais combien agréable !

Nous avons retrouvé notre Caro resplendissante, toute bronzée et tellement bien intégrée dans ce pays. Elle connaît plein de monde, yovos comme béninois, elle marchande tout, rien ne lui fait peur, elle nous épate !

 

Elle nous a organisé un programme d’enfer : Visite de Cotonou (ville affreusement polluée) en zem (taxi moto). La circulation est inimaginable (pas de code de la route, on double à droite, à gauche, les feux sont moyennement respectés,  la priorité est aux plus gros véhicules, les klaxons n’arrêtent pas et il n’est pas rare de voir sur un zem trois et même 4 personnes plus les bagages !) . Je serrais les fesses, certains jours, j’ai même fermé les yeux !

 

Nous avons visité la capitale du Bénin : Porto Novo, son musée ethnographique (histoire du peuple béninois avec la naissance, le mariage et la mort). Les croyances vaudous sont encore bien présentes quelque soit  le niveau social (exemple, lorsqu’une personne autre qu’une personne âgée décède, cela alimente toutes les conversations pendant des jours, chacun soupçonnant un empoisonnement ou un sort).

Ensuite, nous avons visité un centre expérimental agricole qui vit en autarcie  (chaque déchet d’un secteur en alimente un autre), puis nous sommes allés à Adjara pour se rendre en pirogue dans un village de brousse (paysage équatorial magnifique !) ou nous avons rencontré les villageois et dégusté le SODABI (alcool de racine genre gnole.  A 16 heures sous 34 °, on ne vous raconte pas !).

 

Nous avons également suivi la route des esclaves à Ouidah avec un guide super ! Visite, très touristique celle là, du temple des pythons. La croyance veut qu’ils protègent la ville d’Ouidah.

 

Visite du musée avec explication de l’esclavage, une histoire atroce dans laquelle le roi du Bénin s’est largement enrichi avec les colons français, portugais…dans l’ignorance totale du peuple béninois. La nuit, les esclaves parcouraient des kilomètres à pied enchaînés  pour rejoindre la mer où ils embarquaient entassés sur les bateaux. Aujourd’hui, l’Unesco a réalisé un monument (la porte de non retour) pour la mémoire.

Puis deux jours de farniente à Grand Popo, dans la maison prêtée par sœur Agnès, au bord de la plage, sous les palmiers. Nous avons assisté à une pêche par filet (une trentaine de béninois de tout âge tirant le filet hors de l’eau sur la plage en chantant). Spectacle étonnant !

 

Caroline  nous avait également prévu la visite du Nord du Bénin avec trois de ses ami(e)s.

Nous voilà donc partis de l’appartement en zem avec nos sacs à dos,  à 5 heures du matin  pour rejoindre le bus. 9 heures de route sans souci  avec sous nos yeux ébahis les paysages et la vie de tous les jours des Béninois (les enfants se baignant dans la rivière pendant que les femmes lavent leur linge, les marchés bombés  tout en couleur, le ramassage du coton, les vieilles Peugeot  où s’entassent des dizaines de personnes,  des volailles accrochées à l’extérieur et les toits surchargés de tout !).

 

Nous avons visité les tatas samba (demeure ronde faite d’un mélange de terre et de bouse).

Aucune place n’est perdue, les animaux sont au rez de chaussée (volailles, vaches, chèvres), et sur la terrasse, on découvre 6 petites huttes rondes (la chambre et le grenier de madame, de monsieur et des enfants), plus un coin cuisine et un coin douche !

De nos jours, les jeunes préfèrent construire des cases avec une couverture tôle mais les tatas samba existantes sont toujours habitées. Les villageois font de la culture (tabac, mais…) et possèdent quelques animaux (cochons, volailles, chèvres, vaches…)

 

Puis nous sommes montés à pied, aidés des enfants, à la cascade de Tanougou où nous nous sommes tous baignés dans l’eau fraîche dans un cadre idyllique !

 

Le lendemain, départ en van, 5 heures du matin, direction le parc naturel de Pendjari (4 500 hectares avec des animaux sauvages en liberté). A 7 heures, presque à l’entrée du parc, nous nous sommes trouvés nez à nez avec un éléphant ! Tous complètement excités, nous sommes montés sur le toit du van pour admirer pleinement le spectacle. Au cours de la journée, nous avons rencontré des cobas, des hippopotames, des singes, des antilopes, des cochères, des crocodiles et oiseaux de toutes sortes et admiré la flore changeante de la savane. Notre seul regret (surtout celui de notre guide) est de ne pas avoir aperçu le roi de la jungle !

 

Au retour, sur la piste, un bus d’étudiants béninois était en panne ! Nous avons donné toute notre eau potable aux malheureux qui restaient sur place et nous avons pris toutes les filles (une quinzaine) dans le van. Au total, 23 dans un van de 7 places, sur deux étages…trop fort !

Nous sommes rentrés à l’hôtel harassés, couvert d’une poussière rouge  mais tellement heureux ! De plus, au cours de ces deux jours, nous avons eu la chance d’avoir un guide et un chauffeur adorables et plein d’humour.

 

Le lendemain, réveil 5 heures (on finit par s’habituer) pour rejoindre le bus Confort Line qui devait nous redescendre sur Cotonou ! Poules et pintades montent avec nous dans le bus mais heureusement finissent dans la soute avec les bagages. Après un quart d’heure de route : panne ! (courroie cassée). Dix minutes de réparation annoncée… en réalité une heure d’arrêt !

Nous repartons, puis une demi heure plus tard, arrêt du bus (on nous annonce une pause pipi de dix minutes), en réalité nouvelle panne (tringle d’accélérateur cassée)… deux heures !

Pascal était très septique sur la réparation et il avait raison puisque nous sommes tombés en panne une troisième fois ! Nous comprenons mieux pourquoi dans chaque bus, il y a un chauffeur et un mécanicien !

Nous repartons à nouveau pour quelques kilomètres et là arrêt par la police : campagne d’insalubrité. Les véhicules sont arrêtés dans les deux sens et tous les occupants doivent descendre balayer la route ! (d’après une béninoise, cela peut prendre deux heures !) Nous croyons halluciner, heureusement, notre chauffeur a fait tellement vilain que nous sommes le seul véhicule à reprendre la route…on le regretterait presque !

Au total 13 heures au lieu de 9 pour rejoindre Cotonou. Nous n’en pouvons plus, il fait chaud, il n’y a plus d’eau mais nous ne regrettons rien, cette aventure nous a permis de discuter avec les béninois et d’apprendre plein de choses sur leur vie de tous les jours.

 

Le dernier jour, grasse matinée pour tout le monde, puis détente à la plage de Cotonou avec baignade dans une mer chaude et déchaînée (les vagues nous faisaient descendre nos maillots de bain !), repas festif de poisson et légumes variés.

 

Les béninois sont des gens super accueillants, toujours souriants et polis, non stressés (malgré tout, ils rêvent tous de venir vivre en France).

 

Durant notre périple, nous avons mangé local (et bien mangé !) : poisson grillé, porc, pintades sauvages, poulet accompagnés de riz, pâtes, semoule, bananes plantains, pâte blanche, pâte rouge (sorte de grosse purée compacte excellente) igname pillée (racines pillées par les femmes mélangées avec de l’eau) sans oublier les ananas, papayes, mangues et oranges … Il y avait même du pain et de la moutarde pour Pascal !

En boisson, eau, coca ou bière…ici pas de vin (dommage dit Pascal).

 

Le retour fut dur, nous avions trop froid !

 

Merci à notre fille pour ce merveilleux séjour. Sans elle, nous n’aurions jamais pu découvrir tout cela et la revoir fût un grand bonheur !

 

Nous vous souhaitons à tous une bonne et heureuse année 2008 !

 

Marie-Christine et Pascal

 

 

la nourriture au Bénin

atchéké, aloco et poisson frit femmes en train de pillée l'igname (au fond à droite) alocos (bananes plantains cuites) dans un maquis: akassa (1ere assiette) et poisson avec sauce légume

atchéké, aloco et poisson frit
atchéké, aloco et poisson frit 

Bonjour tout le monde,

 

 

En relisant mon blog, je me suis aperçue (en plus de toutes mes fautes  !!) que je ne vous avez jamais vraiment parler de la nourriture au Bénin.

 

 

Ici, tout est a base de céréale.

 

 

L’aliment de base est la pâte. La plus courante est la pâte blanche, faite à base de farine de maïs. Il y a ensuite la pâte rouge (Amiwo), c’est comme la pâte blanche mais mélangée avec de la sauce tomate et des condiments (j’adore ça!!). La dernière c’est la pâte noire (Blokoto), mais elle est moins courante. Je ne sais pas exactement comment on l’a fait, c’est une histoire de fermentation avec la farine d’igname. Ce n’est pas mauvais.

 

 

Sinon, il y a aussi, l’Akassa, c’est un peu comme la pâte blanche mais en plus gélatineux.

 

 

A coté de ça, on trouve également bcp d’aliment fait à partir d’Igname. Il y a entre autre l’igname pilée (qui est vraiment bon!). On peut également faire des frites d’ignames, on fait cela de la même manière que les frites chez nous sauf que c’est à partir d’igname et non de pomme de terre.

 

 

On trouve également des aliments faits à partir de manioc. Là, on trouve couramment le piron, qui est une sorte de purée de manioc (à base de gari : farine de manioc). Ca se mange la plupart du temps avec du porc grillé. Il y a également l’atchéké. C’est plutôt un plat ivoirien, ça ressemble un peu à la semoule. Je trouve cela très bon.

 

 

Enfin, on trouve les Alokos (ça je vous en ai déjà parlé, ce sont les bananes plantains cuits dans l’huile)

 

 

Et évidement le riz, les macaronis et la semoule

 

 

Tout ceci sont des accompagnements.

 

On les mange le plus souvent avec du poisson frit ou de la viande telle que le mouton et le poulet et l’agouti (un petit rongeur , la viande ressemble un peu au poulet mais avec une peau plus épaisse).

 

 

Et parfois comme je l’ai dit du porc grillé.

 

 

Dans le nord, on trouve aussi pas mal de pintade (n’est ce pas papa et maman!).

 

 

Il y a aussi parfois du bœuf et du lapin, mais ça, c’est très très rare dans les maquis.

 

 

Ils font aussi bcp œuf dur et du fromage peulh. Je ne sais pas comment il est fait exactement, mais c’est vraiment trop bon !!

 

 

Tout ceci est tjs accompagné d’une sauce : sauce arachide, sauce légume et …sauce gluante. La sauce gluante porte parfaitement bien son nom. C’est une sauce verdâtre, gluante (parfaite pour jouer à la sorcière ). Mais hormis son aspect répugnant, je trouve cela plutôt bon.

 

 

Ce qui est étonnant, c’est que dans les maquis on ne trouve jamais de dessert, c’est très rare. Les fruits et légumes, quoi que délicieux sont également peu courant dans les maquis. Mais ne vous inquiétez pas, j’en mange pas mal. Je me fais une cure d’ananas (ils sont délicieux, bcp plus qu’en France), de papaye. On trouve aussi des mangues, des oranges et des bananes.

 

En légume, on trouve aussi un peu tout : tomate, aubergine, carotte, concombre, courgette, salade, avocat,…

(Ah oui, dans les maquis, il n'y a généralement pas de couverts. On mange avec les mains (perso, j'adore ça!!). Et dc sur la table, il y a tjs un piché d'eau avec une bassine et un savon pour se laver les mains

 

Voilà, comme vous pouvez le voir, je suis loin de mourir de faim (je sais que ça inquiétait certaines personnes). D’ailleurs comme je ne fais plus de sport et que je bois du coca ou de la bière à chaque repas, ben j’ai grossi…

 

 

A bientôt

 

 

Caro

(PS: la prochaine fois, vous aurez le droit au roman des parents !!)

 

 

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